C’est connu de tous, noël demeure la principale fête que les français adorent passer en famille. Des décorations aux repas copieux, ce sont des moments privilégiés que les tous petits affectionnent particulièrement. Dès lors, en plein contexte de covid-19, ça jase dans les chaumières. Pourra-t-on comme de coutume célébrer cet instant en Alsace, de l’Avent jusqu’à l’épiphanie ? Se retrouvera-t-on comme par le passé sous une branche de Filao à la Réunion ? Entre reconfinement suggéré, zones d’alertes renforcées, et mesures spéciales, le moins qu’on puisse dire est que noël s’annonce différemment cette année en France.
Coronavirus en France : Penser Noël autrement
De l’avis des économistes et prix Nobel Abhijit Banerjee et Esther Dufflo, un confinement durant la période de l’Avent, du 1er au 20 décembre est capital. Et ceci pour au moins deux raisons : la promiscuité qui fait allégeance aux contaminations ; et l’abaissement des températures. De fait, les réunions familiales, avec tout ce que cela comporte comme chaleur et hospitalité est un terrain favorable à la contagion.
Par ailleurs, l’abaissement des températures, qui va obliger les proches à célébrer entre eux à l’intérieur, concoure à l’augmentation des cas en automne. Les personnes du troisième âge sont davantage exposées à diverses infections émanant de leurs enfants et petits-enfants. Souvenons-nous qu’aux Etats-Unis, les longs week-ends du memorial day en fin mai et du 4 juillet, se sont suivis d’une prolifération de contaminations. D’où l’urgence à reconfiner.
Pour nos prix Nobel, la solution pour éviter l’hécatombe réside dans le confinement de tout le territoire durant la période de l’Avent, imposant aux familles de ne point précipiter les vacances chez les grands-parents. Mais de rester chez elles. Cela éviterait ainsi de se retrouver dans le contexte du printemps. Le ministre de la Santé ne semble pas ramer dans le même courant.
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