Attention aux escrocs
Billets, cartes et coordonnées bancaires... Voilà le butin des malfaiteurs qui piègent les distributeurs de billets. Aujourd’hui, les données contenues dans la piste magnétique d’une carte (nom, numéro, date d’expiration et les trois chiffres au dos dits de sécurité) sont aussi convoitées que la carte elle-même. Et pour cause : des malfaiteurs subtilisent ces informations pour acheter des objets sur internet, puis les revendre. Ces coordonnées peuvent aussi servir à fabriquer une fausse carte identique à l’originale, en clonant ainsi votre carte bancaire par des moyens relativement simples les escrocs peuvent siphonner sans scrupule votre compte courant et vos économies. En pratique, quelles sont les méthodes employées par les malfrats ?
Le skimming
Le skimming consiste à placer sur le distributeur un mini-lecteur (le skimmer, écrémeuse en anglais) qui recouvre la fente où l’on glisse la carte. Cet appareil discret est capable de copier la piste d’une carte. Pendant ce temps, une mini-caméra posée en haut du distributeur filme le code composé sur le clavier. Variante : un faux clavier, placé sur le vrai, enregistre le code secret. Selon les policiers de la brigade des fraudes aux moyens de paiement, plus de 60 millions d’euros sont ainsi volés en France chaque année.
Le cash trapping
Le cash trapping, ou piège à liquidités, est une technique encore plus simple que le skimming. Dans ce cas de figure, il s’agit en effet tout simplement d’obstruer la trappe à billets avec une petite barre. Le malfaiteur récupère l’argent dès que la personne, pensant que la machine est en panne, part chercher de l’aide.
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